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Réduire les impacts environnementaux de son système d’information pour renforcer sa conformité réglementaire

La loi sur la Réduction de l’Empreinte Environnementale du Numérique (loi REEN), engage les collectivités vers une politique de Numérique Responsable. Mais comment concilier la sobriété numérique avec l’explosion des usages, toujours plus consommateurs de puissance informatique ?

Crédits photos : NA

Description détaillée de la proposition

Le numérique responsable va permettre à la collectivité de limiter les impacts environnementaux des services numériques qu’elle utilise en propre et qu’elle déploie pour ses citoyens et usagers.

Qu’est-ce que la loi REEN ?

L’article 35 de la loi REEN s’adresse spécifiquement aux Collectivités. Les communes et EPCI de plus de 50 000 habitants doivent définir, au plus tard le 1er janvier 2025, une stratégie numérique responsable qui indique notamment les objectifs de réduction de l’empreinte environnementale du numérique et les mesures mises en place pour les atteindre.

Il est donc urgent pour les collectivités retardataires de préparer un plan d’action visant à réduire l’empreinte environnementale de leur Système d’Information (SI).

Pourquoi réduire les impacts environnementaux du SI ?

  • Pour la collectivité, c’est réduire ses coûts en diminuant la consommation énergétique de son SI, en limitant la climatisation des salles informatiques, et en allongeant la durée de vie des postes de travail.
  • Pour les citoyens et usagers, les effets positifs sont des services numériques plus réactifs, avec des temps de réponse optimisés, des pages web moins volumineuses.

Comment réduire les impacts environnementaux du SI ?

Plusieurs actions peuvent être menées pour atteindre cet objectif. En ce qui concerne les équipes informatiques et numériques, les leviers d’action sont par exemple :

  • Recourir à du matériel reconditionné et allonger la durée de vie des équipements. Comme l’impact environnemental le plus important (80 %) se produit lors de la fabrication des équipements, ces deux mesures réduisent l’achat de matériels neufs et l’extraction de terres rares.
  • Réduire la consommation énergétique du SI en privilégiant le renouvellement des équipements par des modèles moins énergivores, en éteignant les équipements lorsqu’ils ne sont pas utilisés, en éliminant les points chauds des salles informatiques pour limiter le besoin de climatisation.
  • Réécrire certaines applications en limitant le nombre de lignes de code afin d’économiser de la puissance de calcul, et réduire le volume de données échangées par exemple sur les applications web internes ou externes.
  • Engager les collaborateurs sur les bonnes pratiques éco-responsables.

Quels sont les moyens à mettre en place ?

Au-delà des équipes informatiques, ce programme nécessite l’engagement de tous au sein de la Collectivité : des agents aux Élus, en passant par les Directions des Services.

Il faut donc y associer les responsables des Services et les équipes de la Responsabilité Sociale et Environnementale. Le portage doit être assuré au plus haut niveau hiérarchique de la Collectivité, de façon à pouvoir arbitrer les difficultés qui peuvent apparaître au cours du projet. Il faudra également communiquer auprès des agents, qui ont un rôle à jouer dans l’application des mesures de sobriété numérique qui les concernent (transformation des usages, respect de bonnes pratiques…)

La réalisation d’un bilan carbone est souhaitable en début de programme, pour comprendre les priorités d’action, et pouvoir fixer des objectifs quantitatifs dans les progrès à accomplir. Selon l’ADEME, les terminaux représentent à eux seuls entre 65 % à 92 % de l’empreinte carbone du SI. Pour mesurer votre bilan carbone, plusieurs fournisseurs proposent des services. En parallèle, de nombreux outils sont disponibles sur le marché, comme par exemple EcoDiag proposé par EcoInfo, ou également l’outil WeNR, libre d’accès, développé par le réseau des Instituts du Numérique Responsable en Europe.

Les fournisseurs de technologie ont depuis quelques années rendu leurs produits moins énergivores : postes de travail, serveurs, solutions de stockage. Des labels peuvent guider vos choix. Selon le site ecoresponsable.numerique.gouv.fr, les écolabels de type 1 les plus courants sont l’écolabel européen, les labels Blue Angel, TCO, Energy Star.

Quelles sont les étapes de mise en œuvre ?

Etape 1Identifier le “sponsor” du programme : il faut mobiliser un haut responsable de la collectivité, qui aura la possibilité d’arbitrer un pouvoir d’arbitrage sur les éléments financiers et les ressources humaines.

Etape 2Mettre en place une équipe transverse : la réussite du programme ne peut pas reposer sur les seules épaules de la DSI ou de la Direction du Numérique. Il faut intégrer dans l’équipe des responsables métier, qui seront impliqués dans la modernisation de leurs applications, mobiliser les Ressources Humaines qui apporteront leur concours dans la mobilisation de tous les membres de la collectivité, associer les responsables RSE de la Collectivité

Etape 3Réaliser un état des lieux de l’empreinte environnementale du Système d’Information actuel : procéder à un bilan carbone du SI, cartographier les applications à usage interne et celles destinées aux citoyens et usagers, faire l’inventaire du parc informatique (postes de travail, smartphones et serveurs)

Etape 4Se fixer des objectifs planifiés dans le temps : sur la base de l’état des lieux, se fixer un pourcentage de réduction des GES à horizon 2 ans, s’engager sur un taux de smartphones et postes de travail reconditionnés, réduire la consommation énergétique du datacenter et de sa climatisation en recourant à des équipements moins énergivores

Etape 5Construire une feuille de route opérationnelle : Prioriser et estimer les ressources humaines et financières nécessaires, tracer le schéma directeur de la transformation, lotir les chantiers à mener, mettre en place un dispositif de gouvernance transverse (IT et métiers)

Etape 6Piloter et ajuster le déploiement : mettre en place un dispositif de gouvernance transverse (IT et métiers) pour assurer le suivi du projet, réagir aux dérives potentielles, réajuster les objectifs en fonction des évolutions des usages et des technologies.

Comment mesurer la réussite de l’action ?

  • Mesurer le pourcentage de réduction des émissions de GES du SI ;
  • Mesurer le taux d’équipements reconditionnés ;
  • Mesurer la réduction de la consommation énergétique du SI.

Quelques données clés sur le projet

Selon la situation de départ : entre 15 % et 50 % de réduction des GES ; entre 10 % et 30 % d’équipements reconditionnés ; entre 20 % et 40 % de réduction de la consommation énergétique

Résultats attendus

Proposition applicable pour les collectivités suivantes

Urbain Applicable

Péri-Urbain Applicable

Rural Applicable

Montagne Applicable

Littoral Applicable

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Je m’inspire avec les retours d’expériences d’autres collectivités sur cette proposition

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