La loi du 15 novembre 2021 visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique (REEN) prévoit que « les communes de plus de 50 000 habitants définissent, au plus tard le 1er janvier 2025, une stratégie numérique responsable qui indique notamment les objectifs de réduction de l’empreinte environnementale du numérique et les mesures mises en place pour les atteindre. » La collectivité devra en outre faire le bilan annuel de cette stratégie.
Les solution numériques – dont l’internet des objets (IoT) – permettent en théorie de réduire les consommations (eau, électricité, gaz, déplacement) tout en ayant elles même un impact pour leur mise en place, mais généralement mineur. Pour évaluer les services rendus par les solutions au regard de leurs impacts, il est nécessaire de disposer d’une méthode d’analyse réutilisable sur de multiples cas d’usages. C’est pourquoi le Cerema, soutenu par l’ANCT et la Banque des Territoires, a testé une méthode adaptée de l’analyse coûts bénéfices, qui permet de réaliser un bilan non seulement environnemental, mais aussi économique et social, des solutions numériques.
Cette méthode a été réalisée de façon à ce qu’elle puisse être déployée en interne par des collectivités de taille moyenne. Ainsi, huit cas d’usage ont été analysés, dans sept territoires différents, parmi lesquels la télégestion de l’éclairage public à Marcoussis, la gestion technique des bâtiments à Evry-Courcouronnes, ou encore l’arrosage et la tonte intelligents de stades de foot à Saint-Quentin.
Les résultats de cette étude seront présentés lors d’un webinaire le 5 décembre à 9h30, qui réunira les acteurs qui ont mené le programme, ainsi que des représentants des collectivités dont les cas d’usage ont été analysé et d’experts métiers qui sont intervenus pour mener l’analyse Coûts-Bénéfices. Un temps d’échange permettra aux participants de poser des questions.